Bonjour bien aimés,

Nous voulons tout d’abord remercier celles et ceux qui ont parlé de nous au Seigneur : après des jours particuliérement difficiles ( nous étions positifs Covid ), nous commençons à reprendre vie.
Nous savons qu’il nous faudra du temps pour remonter la pente…
Nous arrivons au terme d’une année tellement particulière : personne il y a un an aurait pu prévoir ce qui allait advenir dans les mois qui allaient défilaient sous nos yeux ébahis.
On croit pouvoir maîtriser beaucoup de choses…et un virus microscopique met tout par terre ! Peut-être avions-nous besoin de vivre ça pour nous rappeler que la fragilité est attachée à notre condition humaine ?
Je pense à tous ceux qui ont perdu des êtres chers sans pouvoir les accompagner, les embrasser une dernières fois, leur tenir la main, leur adresser un regard de tendresse. Terrible !
Cette époque de l’année est propice au bilan, à la rétrospective, à de nouveaux engagements, de nouvelles promesses, aux vœux en tout genre… et dans un an, nous recommencerons.
Je me tourne vers un homme qui a vécu de nombreuses années, un homme qui a marqué son temps, un homme qu’il convient d’écouter nous parler des jours qui s’écoulent : Moïse.
Voici ce qu’il disait à Dieu : « Enseigne-nous à bien compter nos jours afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » ou « …afin que notre cœur parvienne à la sagesse/acquière la sagesse »  Ps. 90 : 12
« On voit pas les jours passer ! » disent certains.
« Qu’est-ce que les jours défilent à une vitesse ! » s’exclament d’autres.
« On sait plus trop quel jour on est ! » clament ceux qui perdent leurs repères.
En effet, qu’est ce que 365 jours ? Ça parait impressionnant mais quand nous arrivons au terme de l’année, on se dit encore : « on n’a pas vu l’année passer. Que restera-t-il de cette année ? ».
Laissons-nous interpeler par la prière de Moïse. Comme je le soulignais ces derniers temps, il a passé beaucoup d’années à l’école : d’abord celle des Égyptiens, puis celle de Dieu.
Malgré les années qui passaient, il avait à cœur de rester enseignable : apprendre de Dieu à bien compter ses jours. Ça peut nous paraître un peu puéril comme désir…mais le pourquoi de sa demande ne manque pas d’intérêt:
« Que notre cœur acquière la sagesse ! »
Si je me fie au dictionnaire, voici ce qu’il dit de la sagesse : conduite réfléchie et modérée, prudence, circonspection, retenue. On en vient à dire : « plus de sages dans notre société et elle se portera mieux ! ».
De son côté, la Bible ne se prive pas d’évoquer également la sagesse : celle d’en bas et celle d’en haut. Nous avons le choix ! Mais les chrétiens que nous sommes avons bien compris que Dieu souhaitait vivement nous voir vivre avec celle qui vient d’en haut. Relisons un texte de Jacques ( 3 : 17 ): « La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie ».
Quelques versets plus haut, l’apôtre évoque la douceur de la sagesse ( v. 13 ).
Compte-tenu de tout cela, il n’y a aucun risque : nous pouvons prendre à notre compte la prière de Moïse pour cette nouvelle année !
Du coup, nous nous en porterons mieux et surtout, les autres à notre contact, s’en trouveront enrichis.

À très vite dans la présence de Dieu !
Nous vous embrassons toutes et tous.