Exhortations

Exhortation #5

Bonjour à chacune et chacun !

Pour faire suite à ce que j’ai partagé avec vous ces dernières semaines à propos du coupable, je vais m’arrêter sur un récit de l’Évangile particuliérement révélateur d’un désir de l’être humain à savoir : connaître la personne qui a commis une erreur, une faute, un écart, une maladresse, un péché.
Dans l’évangile, nous voyons Jésus qui ose se mêler à la foule, prendre du temps avec les gens de mauvaise vie, les prostituées, les voleurs, les menteurs, les accusateurs, les incrédules, les lépreux, etc… sans compromettre Sa pureté de cœur pas plus que Son ministère.
Et ce n’est peut-être pas le « hasard » si, le jour de sa crucifixion, Il y avait de chaque côté de Lui, des brigands…
« Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » ( Jn. 9 : 1,2 ). Pas mal comme question : qu’en pensez-vous ? Aurions-nous osé la poser ? Et bien les disciples l’ont fait !
Heureusement, à l’école du Maître, leur mentalité va changer. Et c’est ça qui est remarquable dans cette école : ce n’est pas seulement nos têtes qui se remplissent, mais nos cœurs qui sont transformés.
Êtes-vous encore sur les bancs de cette école, ou l’avez-vous abandonnée ? J’espère que vous ne faites pas l’école buissonnière, auquel cas, ne vous attendez pas à faire de grands progrès, des progrès tout court, dans votre vie spirituelle.
Revenons à la question des disciples que je viens de citer. «Y-a-t-il un coupable, si oui, qui est-ce ?», c’est ce que les disciples cherchent à savoir en s’adressant à Jésus.
Et là, Jésus va répondre d’une manière surprenante : « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui » ( Jn. 9 : 3 ).
Finalement, Jésus n’adhère pas dans leur manière de considérer la situation. Autrement dit, Il ne va pas s’attarder à analyser les choses, pour Lui, cet homme a besoin d’un miracle pour y voir normalement, point, à la ligne !
Face à certaines situations, reconnaissons qu’il nous arrive de chercher activement le coupable… pour ensuite l’accuser et, éventuellement, établir une certaine distance avec lui.
Et si nous nous inspirions de la manière de réagir de Jésus, à savoir : « que les œuvres de Dieu soient manifestées ».
N’est-ce pas là nous démarquer des personnes qui, plutôt que de considérer la capacité de Dieu à se glorifier en manifestant Ses oeuvres, préfèrent mener une enquête comme les disciples ?
Ça fait réfléchir !


Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Que la grâce et la paix de Dieu vous soient multipliées !

Daniel Collet

Pasteur d'EVA