Bonjour à tous !
Oui, nous avons trouvé le coupable !
Comme promis, je vous retrouve après mon dernier envoi, celui du vendredi 27 novembre.
Et je vous propose un petit exercice facile : pouvez-vous me donner le nom de votre « bouc émissaire » ?
Bouc émissaire ? Nouvelle race de bouc ? Le dictionnaire donne cette définition : personne rendue responsable de toutes les fautes, de tous les torts.
Voyez-vous où je veux en venir ? Ça fait suite à la question que j’avais posée il y a quelques semaines : qui est responsable de la pandémie Covid-19 ?
Qui sera désigné comme bouc(s) émissaire(s) ? La liste pourrait être longue !
Soyons honnêtes : il nous est déjà arrivé d’être désigné comme bouc émissaire. Que voulez-vous, c’est dans la nature ( non régénérée ) de l’être humain de trouver des coupables et de leur jeter des pierres, voire les injurier ou les maltraiter.
Au fait, nous est-il arrivé de nous joindre à ceux qui sont quelquefois prompts à désigner le coupable pour ensuite le condamner ?
Nous avons une magnifique leçon que nous a laissée Jésus à travers l’histoire de la femme adultère ( Jn. 8 : 1-11 ). Normalement, il aurait dû y avoir 2 coupables…mais les bien pensants du moment, qui n’avaient probablement rien à se reprocher ( ce qui est loin d’être le cas, on le voit aux versets 7, 8 et 9 ), n’avait retenu que la femme. Quand même, le cœur de l’être humain est loin d’être animé par la miséricorde. Contrairement à Jésus qui a trouvé les bons mots et la bonne attitude pour désarmer les agresseurs.
Vous avez entendu parler du bouc Azazel, autrement dit, du bouc émissaire ? C’est dans Lévitique 16. Les versets 21 et 22 nous décrivent la «procédure » mise en œuvre par Aaron à l’égard de ce bouc sur qui toutes les iniquités, les transgressions du peuple d’Israël seront posées ( sur sa tête ) en vue de l’expiation. Puis, il sera chassé dans le désert. Et on recommencera l’année d’après, le jour de l’expiation.
Cet événement préfigurait Jésus qui allait « endosser » tous nos péchés, oui, tous nos péchés ! « Le Christ était sans péché, mais Dieu l’a chargé de notre péché. Alors maintenant, par le Christ, Dieu nous a rendu justes » ( 2 Cor. 5 : 21. Parole de vie ). Quel amour ! Un amour dont nous voulons nous inspirer et qui ne devrait pas nous conduire à nous empresser de trouver le(s) coupable(s) pour le(s) condamner.
Bonne fin de semaine et à dimanche !
Grâce et paix sur vos vies et vos familles !
Affection fraternelle.