Bonjour à tous !
Qui est le coupable ?
Vous vous souvenez que, la semaine passée, nous nous étions approchés du jardin d’Éden où se déroulait un événement bien particulier : le Créateur interrogeait Adam et Éve, après que l’un d’eux ait porté la main sur un des fruits de l’arbre défendu. En fait, Il souhaitait que le coupable avoue sa faute, tout simplement.
C’était un exercice difficile, et ça l’est encore aujourd’hui ! « Moi, avouer que c’est ma faute ? », « Moi, reconnaître mon erreur ? », « Moi, dire que j’ai mal agi ? », « Moi, confesser mon péché ? » , etc… Remarquez qu’il existe une méthode plus simple et plus rapide : « c’est pas moi, c’est l’autre ! », méthode qui n’attire pas les félicitations de Dieu, c’est le moins qu’on puisse dire.Et dire que tout ça s’est passé alors qu’il n’y avait que 2 individus sur la terre ! Alors que nous sommes maintenant plusieurs milliards, nous rencontrons encore cette façon de faire dans la société, les couples, les familles, les cours d’école, les lieux de travail, les églises… Avouons-le, ce n’est pas facile de reconnaître nos fautes, nos bêtises, nos erreurs, bref, il est nettement plus aisé d’accuser l’autre. Et c’est exactement ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden !
J’écrivais l’autre jour qu’il n’était pas si simple de trouver un coupable…et pourtant, il y en a forcément un !Vous connaissez probablement ce verset de la Bible : « Le 1er qui parle dans sa cause paraît juste ; vient sa partie adverse et on l’examine. » (Pr. 18 : 17)
Vous notez : « …et on l’examine ». Autrement dit, Dieu ne semble pas apprécier que la désignation du coupable se fasse « vite fait bien fait », « à la va vite » ou encore « par-dessus la jambe » ou de manière arbitraire. En agissant de la sorte, certains se sont retrouvés au poste de police, voire, en prison ! Heureusement, il y a la présomption d’innocence !
Un examen sérieux est nécessaire…bien que Dieu connaisse déjà l’auteur de la faute et pourrait le nommer. Dans Deutéronome, chapitre 13 et verset 14, il est écrit ceci : « …tu feras des recherches, tu examineras, tu interrogeras avec soin. La chose est-elle vraie, le fait est-il établi, cette abomination (faute) a-t-elle était commise au milieu de toi… ». Ça ressemble a un travail de fourmi, accompli, non par Dieu ( qui connait déjà le résultat ! ), mais par Moïse ! C’est incroyable : Dieu fait confiance à ses créatures pour trouver le coupable. Franchement, vous ne trouvez pas qu’Il prend un risque ?
Mais il se peut que, repris par sa conscience, le coupable finisse par avouer : « j’ai péché ». C’est ce que reconnaîtra le fils prodigue. C’est vrai qu’il lui en a fallu du temps…mais peut-être que lui aussi a cherché un coupable ? Finalement, l’évangéliste Luc ( 15 :17 ) nous rapporte une attitude qui me paraît essentiel : « Étant rentré en lui-même… » : il ne cherche plus un coupable en regardant autour de lui, mais il regarde à l’intérieur de lui !
Je nous laisse réfléchir sur cette pensée…en espérant vous retrouver la semaine prochaine.
Bonne fin de semaine avec l’aide du Seigneur !
Avec mes cordiales salutations.