Les langues se délient…
Depuis un certain temps, les langues se délient : sur les réseaux sociaux, aux micros des journalistes, dans les pages des journaux, dans des livres…
Et nous y apprenons des faits pas très glorieux qui, pour beaucoup, se sont déroulés dans les jeunes années de celles et de ceux que nous considérons comme des victimes.
Le temps des réglements de compte serait-il arrivé ? Si c’est le cas, les soi-disant coupables ont tout intérêt à se « tenir à carreaux » (s’ils vivent encore) avant peut-être de se retrouver derrière les barreaux.
Ça me fait penser à ces paroles de Jésus : « Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis à jour » (Luc 8 : 17). Et un second qui lui ressemble, encore dans l’évangile de Luc : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12 : 2).
Il y a un personnage dans la Bible ( et non des moindres ) qui avait choisi de ne rien dire : il a imposé le silence à sa langue ! Comme si sa langue était liée…par crainte, par honte, par peur ou par orgueil ? Il n’avait avoué sa faute à personne, mais Dieu la connaissait (2 Sam.11)! Et cette situation aurait produit un fossé s’élargissant de plus en plus avec le temps, entre Dieu et lui, pour aboutir à une mort spirituelle certaine.
Le cœur de Dieu ne pouvant accepter une telle perspective, Il décida d’envoyer le prophète Nathan qui, par le truchement d’une parabole ( 2 Sam.12 : 1 à 7 ), va délier la langue du roi David (2 Sam. 12 : 13) !
Probablement que, ayant eu connaissance de la situation, des langues se soient déliées pour colporter des faits qui auraient dû rester secrets…Mais ce n’est pas ce que Dieu attendait : Il attendait que la langue de David se délie pour confesser sa faute !
« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » dit Dieu ( Pr. 28 : 13 ).
Que notre langue reste liée lorsqu’il s’agit de prononcer des paroles qui blesseront ou qui abaisseront notre prochain, c’est une très bonne chose ! Par contre, que notre langue se délie lorsqu’il s’agit de reconnaître et de confesser nos manquements, nos erreurs, nos égarements, nos fautes, c’est ce que Dieu attend de Ses créatures.
Que le Seigneur nous vienne en aide !
Bien fraternellement.